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Boulabiar confiant de passer avec Nabil Karoui au second tour

Hatem Boulabiar, candidat indépendant à l'élection présidentielle anticipée, était l'invité ce mercredi 5 septembre de Midi Show, afin de présenter son programme électoral.

Boulabiar a expliqué, qu'une fois élu président de la République, il s'occupera principalement de la bonne gestion des finances publiques et de la situation économique du pays.

Gouverner c'est réformer :

"Je voudrais décloisonner l'économie tunisienne et aider les jeunes à avoir une meilleure qualité de vie", a-t-il indiqué faisant allusion à la détérioration du pouvoir d'achat.

Boulabiar a poursuivi disant qu'il pouvait créer un changement profond et global, étant motivé par l'énergie de la jeunesse mêlée à 20 ans d'expérience. Et de réitérer que "gouverner" signifiait "réformer", malgré une résistance certaine.

2011-2019 était un crime :

Le candidat, ancien membre du Conseil de la Choura, n'a pas hésité à critiquer la composition qui s'était formée de 2011 à 2019 et le système qu'ont installé les acteurs politiques 8 ans durant : " C'est non seulement un échec, mais c'est même un crime si j'en faisais partie ", a-t-il lancé précisant, qu'à ce moment là, il n'était qu'un simple conseiller n'occupant pas un poste de décision".

 

Des solutions ?

Boulabiar a également proposé de supprimer des ministères tels que celui de l'Investissement international et celui du Tourisme et de les substituer respectivement par une direction sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères et des offices régionaux de tourisme.

"Il faut se mettre à la page et quitter le mode "old school" (ancienne école) que nous suivons depuis 1957" a-t-il commenté avançant l'exemple du pays leader en matière de technologies, en l'occurrence, les États Unis ainsi que la destination touristique la plus prisée au monde, la France.

Au second tour avec Nabil Karoui :

Boulabiar a également exprimé sa certitude quant au passage de Nabil Karoui au deuxième tour :"Nabil Karoui sera sans doute le numéro 1 et j'ai confiance que je serai le second". a-t-il clôturé ajoutant que le Chef de l'Etat doit être connaisseur en matière d'économie, le plus grand enjeu de nos jours.
 

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